22 janvier 2018
Pour la troisième fois, sans doute, je vous offre « une fleur » cueillie dans L’art presque perdu de ne rien faire de Dany Laferrière. (Une perle de Dany Laferrière et Un miroir que nous tend Dany Laferrière )
C’est un livre que j’effeuille à petites doses. Il est fait de centaines de courts textes de réflexion sur des thèmes des plus variés. Lorsque je suis instantanément touchée par une image une formulation, une pensée ou des conseils (ce qui est le cas ici), je ne résiste pas au désir du partage.
Sous le titre L’art de lire la poésie (p. 232), l’auteur nous donne les conseils suivants :
«Prenez deux poèmes par jour : un le matin et un autre le soir. Trouvez un vers qui vous plaît et ruminez-le durant toute la journée jusqu’à ce qu’il s’incruste dans votre chair».
C’est simple et précis. Mais l’ajouterons-nous à notre longue liste quotidiennes d’obligations à nous donner?
«Les médecins auraient dû prescrire la poésie comme traitement contre le stress.»
Cela semble une merveilleuse ordonnance. Faut-il encore que les médecins la connaissent et que le patient la consomme!
La poésie «ça ne se lit pas comme un roman.»
Évident dans la mesure où l’on a déjà fréquenté l’une et l’autre.
Il n’est pas impossible que je vous revienne car il me reste encore plus de 150 pages à lire. Je suis ouverte aux coups de coeur.
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LAFERRIÈRE, Dany / L’art presque perdu de ne rien faire / Boréal, Montréal 2011, 383 pages.