Les études, les arts et l’engagement professionnel ont été les axes majeurs de ma vie. Je n’ai jamais cessé d’être stimulée par la vie intellectuelle et un besoin irrépressible d’enrichissement de l’esprit. La musique, mais aussi l’ensemble du domaine artistique et la passion du beau, constituent le fil conducteur de ma vie.
***
Les études
À cause de ma cécité, c’est en internat que j’ai fait mes études primaires et secondaires, ainsi que mes études musicales. Par la suite, c’est à l’université que j’ai poursuivi mes études musicales vers l’obtention d’un baccalauréat et d’une licence. Grâce à des bourses du Gouvernement du Québec, je me suis perfectionnée en musique à Paris pendant trois ans. Puis, après quelques années de travail, j’ai entrepris et complété un programme de troisième cycle à l’université jusqu’à l’obtention d’un Ph.D. en sciences de l’éducation.
—-
Le travail
L’enseignement et la recherche ont dominé ma vie professionnelle.
J’ai d’abord enseigné au Conservatoire de musique du Québec à Chicoutimi. Puis, dans différentes institutions comme les écoles secondaires, le Cégep et la Faculté des sciences de l’éducation. Parallèlement, j’enseignais le piano en studio privé.
Par la suite, c’est la recherche qui s’est imposée : recherche sur la normalisation du braille avec la publication d’un Code puis, la recherche sur le graphisme tactile.
Dans le cadre de ces activités de recherches j’ai publié des articles et suis intervenue dans des congrès internationaux.
—-
Les arts
La musique, mais aussi l’ensemble du domaine artistique et la passion du beau, constituent le fil conducteur de ma vie. Je vais régulièrement aux concerts, au théâtre, aux musées, sans oublier la littérature que je fréquente à travers les livres.
Mon appétit de vivre s’exprime aussi à travers le goût des voyages, de la mode, de la bonne table, du plein-air et des grands espaces.
La vie m’a refusé la saisie immédiate de l’image mais elle m’a permis de prendre ma revanche par de multiples autres canaux dynamisés par la passion de vivre pleinement et le refus fataliste des limites.
Même si j’ai toujours aimé bouger et être en nature, pendant de longues années, je consacrais peu de temps au loisir sportif. C’est donc tardivement que j’ai accepté de m’y investir davantage, d’autant que l’ASAMM offrait un encadrement qui simplifiait les conditions d’accès et de pratique. Je m’adonne donc périodiquement au vélo-tandem, à la randonnée pédestre, à l’aquaforme et au ski de fond. J’y trouve du plaisir, de la satisfaction et une condition physique améliorée.
Vous êtes une femme inspirante!