2 août 2023
Plonger dans Le Clézio après avoir traversé Normand Baillargeon, Jacques Ferron et Laure Adler, c’est prendre une pause, aborder une oasis. Pourtant, Poisson d’or de Le Clézio n’est pas un jardin de roses, c’est une plongée humaine déchirante, décevante, désespérante même. C’est un récit initiatique. Ce roman se développe comme un film qui tisse un parcours de résilience en nous faisant voyager.
Il est introduit par ce proverbe:
«oh poisson, petit poisson d’or, prends bien garde à toi! Car il y a tant de lassos et de filets tendus pour toi dans le monde.»
Poisson d’or est un roman qui se lit aisément; l’écriture est naturelle, précise, sans affectation. Pourtant, il se permet d’être irréaliste à quelques égards.
Pour en connaître l’histoire, voir le site Babelio.