15 juillet 2016
Au cours de nos lectures, le choc arrive au moment le moins prévisible.
C’est en lisant Le journal de Lisée 18 mois au pouvoir, mes combats, mes passions, que j’ai buté sur une courte phrase qui a eu l’effet d‘un électrochoc; un peu plus d’une dizaine de mots dans un ouvrage de 335 pages.
La voici :
« Si on ne fait pas du rythme un outil, il sera un tombeau. » p. 162.
Cette phrase choc est précédée de la ligne suivante :
« (…) sans la détermination d’objectifs, le rythme vous engouffre, comme des sables mouvants. » p. 162.
Cette réflexion est faite par un homme politique, mais elle n’est pas moins vraie pour tout être humain qui s’investit et risque de perdre le contrôle et de sa vie et de sa santé s’il n’est pas conscient de cette réalité.
Lorsque l’emballement s’empare de nous, c’est un feu rouge que l’on devrait non seulement voir mais comprendre et intégrer.
Je ne veux plus oublier cette phrase.
Source :
Jean-François Lisée, Le journal de Lisée 18 mois au pouvoir, mes combats, mes passions, Les éditions Rogers ltée, montréal, 2014, 335 pages.