29 avril 2025
L’article de Élisabeth Vallet: Il suffisait de 100 jours, ne se résume pas, parce que toutes les données ont du poids, il doit être lu et relu, réfléchi et médité parce qu’il explique ce que nous vivons et documente notre désarroi.
«En moins de quatre mois, le président américain a brûlé des ponts qui prendront des décennies à reconstruire, (…)».
Ce constat dramatique, Élisabeth Vallet en fait la démonstration saisissante.
(..) il aura suffi de 100 jours pour mettre la société à genoux. (…)».
«La peur est devenue la courroie de transmission d’un programme qui ne se dissimule pas. (…)».
«La mort d’une démocratie, explique Maria Ressa, est le fruit de mille blessures: par le temps que l’on se rende compte qu’elle est saignée à mort, il est trop tard. (…)».
«(…) pour la première fois en 20 ans, le nombre d’autocraties surpasse celui des démocraties, et les démocraties libérales sont désormais le régime politique le moins couru du globe, alors que trois personnes sur quatre dans le monde vivent dans un régime autocratique. (…)».
Tels sont quelques constats qui sont développés dans ce texte percutant.
Et si l’on ajoute la lecture de l’article de Sarah R Champagne: La course aux expulsions est lancée, on vacille, on se demande ce qui nous arrive, on a rien vu venir ou on a rien voulu voir? La machine de guerre fonce à toute allure et rencontre trop peu de résistance.
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SOURCES:
VALLET, Élisabeth / Il suffisait de 100 jours / Le Devoir / Section: Perspectives / 26 avril 2025
CHAMPAGNE, Sara R / La course aux expulsions est lancée / Le Devoir / Section: Perspectives / 26 avril 2025