14 août 2018
Depuis plus d’un an, la ville de Saint-Lambert a entrepris d’énormes travaux d’aménagement d’un carrefour giratoire aux angles des rues Riverside et Simard et de la bretelle d’accès à l’autoroute 132.
C’est enfin terminé…
On attend maintenant l’installation de la sculpture annoncée, une oeuvre d’un citoyen de Saint-Lambert, le sculpteur Jean-Philippe Caron.
Durant cette longue période de bruit, de poussière, de changements incessants de configurations j’entretenais un espoir : la diminution du bruit occasionné par la circulation, puisque les véhicules n’auraient plus à freiner et à redémarrer. Cet espoir s’est transformé en une énorme déception, car c’est le contraire que j’observe. Le bruit est beaucoup plus important qu’avant la réalisation de ce projet. Je ne suis pas en mesure de l’expliquer techniquement (même si j’ai de petites idées) mais je suis terriblement déçue de le subir. Pour moi, il est clair que cet aspect n’a absolument pas été pris en compte dans la planification du projet. On focusse sur les voitures et on ignore le confort des résidents. Et pourtant, c’est la même ville de Saint-Lambert qui se bagarre avec Montréal pour la diminution du bruit qui provient de l’île-Notre-Dame lors d’événements musicaux.
Cette expérience s’ajoute à de multiples observations qui démontrent que la réduction du bruit ne fait absolument pas partie des objectifs dans presque toutes les sphères de notre vie.
Il serait fastidieux de dresser une liste des équipements bruyants gros et petits que nous utilisons et côtoyons tous les jours. Il serait beaucoup plus difficile de faire la liste de ceux qui sont silencieux ou, du moins, peu bruyants.
J’étais, ces jours derniers, dans un stationnement intérieur du Quartier Dix-30 (de construction récente) où le bruit de la ventillation (sans doute) était infernal; les vibrations m’en traversaient le corps.
Avec la connaissance technique et technologique dont on dispose aujourd’hui, je suis convaincue qu’il est possible de réduire de façon très significative le bruit qui nous agresse de façon croissante. Pourquoi ces connaissances ne sont-elles pas utilisées et apliquées pour créer un environnement plus apaisant? De nombreuses raisons et hypothèses pourraient être évoquées, mais je laisse à chacun le loisir d’y réfléchir, tout en souhaitant que nous devenions plus nombreux à réclamer une audition plus saine.
Je m’en tiens à dire ici que le bruit m’est de plus en plus insupportable et que je regrette qu’on soit de plus en plus obligé à élever le ton, même dans de simples conversations dans des lieux publics comme les restaurants, entre autres.
Donnez-moi des adresses de lieux feutrés ou les échanges de qualité sont encore possibles.
Du nouveau carrefour giratoire à la table d’un restaurant, le bruit nous agresse et nous isole partout. Cela plaît à qui? Et pourquoi?