7 juillet 2020
Oui, un témoignage qui fait du bien, c’est ce que nous propose Stéphanie Marin dans son article du Devoir du 6 juillet 2020: Remercier sa terre d’accueil en travaillant dans les CHSLD car on en a plein les oreilles et le coeur des situations affligeantes qui finissent par émousser notre confiance en l’être humain.
George Chabo, 21 ans réfugié syrien arrivé au Canada en 2016 aidé par La croix rouge suit la formation offerte par cet organisme et travaillera dans les CHSLD cet été.
Il «est étudiant (…) Mais au lieu de ne penser qu’à s’amuser cet été, il a levé la main pour aller aider les aînés vulnérables.»
«Nous, on a vécu des situations difficiles dans notre pays, en Syrie. On sait c’est quoi, des crises. On comprend. On a de l’empathie.» dit-il.
Il ajoute:
«(…) je trouve que c’est une bonne idée d’aider la communauté comme ça. J’ai la volonté de redonner à la société pour son accueil chaleureux.»
C’est sa façon de montrer «sa reconnaissance envers le Québec.»
Que les journaux nous présentent des côtés lumineux de l’humain, c’est porteur d’espoir, mais, trop rare. Pourtant, je suis convaincue que de semblables gestes sont légions; c’est la cueillette qui est parcimonieuse.