Un manque de vision qui fait mal au coeur

29 août 2020

Je viens de lire le très intéressant mais désolant article de Jean-François Nadeau dans Le Devoir du 29 août :

Comment et pourquoi une société (la nôtre) est aussi indifférente à ce qui l’a façonnée? J’ai mal au coeur en lisant tous ces constats.

Quel respect avons-nous pour les personnes qui nous ont portés à bout de bras jusqu’à maintenant?

Où sont nos visionnaires qui devraient permettre de documenter notre histoire, de la connaître et de la transmettre?

Après avoir éprouvé de la révolte en prenant connaissance du geste des Sulpiciens et des démolitions récentes dans la Beauce, je me sens triste à pleurer en lisant cet article qui fait la démonstration du manque de vision, de sensibilité et de sens de l’histoire des leaders politiques, économiques et même éducatifs, ainsi que de l’ignorance, de l’indifférence et de la passivité de tout un chacun.

Ma tristesse, pour ne pas dire, mon découragement est amplifié par la lecture du livre de Alberto Manguel : L’histoire de la lecture qui fourmille de références à des documents qui remontent jusqu’à plusieurs millénaires. C’est grâce à ces façons de se perpétuer que ces cultures nous sont révélées. Faut-il comprendre que la perpétuation de la nôtre nous indiffère? La question mérite d’être posée. Et si la réponse était négative, alors, qu’attendons-nous pour agir?

Est-ce seulement nos archives qui sont à la dérive?

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