5 décembre 2021
Après presque 20 mois de privations (pandémie oblige), quel privilège de pouvoir s’offrir trois magnifiques récitals de piano en salle en une semaine par des artistes jamais entendus en présence.
Deux de ceux-là, dans le cadre du Festival Bach de Montréal et le troisième, tout à fait inattendu puisque, George Li remplaçant au dernier moment Stewart Goodyear.
Le 27 novembre, je ne voulais pas rater la soirée de l’intégrale des Partitas de Bach (événement rare) avec Martin Helmchen à la salle Pierre-Mercure de l’Université du Québec à Montréal.
Le 2 décembre, j’étais tout aussi motivée par l’intégrale du premier cahier des Préludes et Fugues de Bach (événement non moins rare), avec Sergei Babayan à l’Église Saint-James dans la presque obscurité.
Le 5 décembre, c’est un cadeau qu’on m’a fait en m’offrant un billet pour un récital au Ladies Morning Musical Club avec George Li dans un programme Bach, Beethoven et Liszt à la salle Polak de l’Université McGill.
Trois pianistes de générations et de personnalités musicales très différentes mais absolument convaincants dans leur approche pianistique et leur choix interprétatif.
Dans les trois cas, l’auditoire a reçu le message musical avec le plus grand respect et la plus constante attention, ce qui crée une formidable communion d’écoute.
Je retire de ces expériences le réconfort de la beauté, l’émerveillement du génie créateur et de l’immense talent des interprètes.
Je remercie la vie de m’avoir permis d’être sensibilisée à cette beauté. En présence de tels créateurs, de telles oeuvres et de tels interprètes, on n’est jamais seul et on se nourrit de leurs dons.