10 août 2024
Par de belles et longues soirées estivales et de nombreuses insomnies, j’ai absorbé les presque 1300 pages du troisième tome de Les piliers de la terre soit Un monde sans fin de Ken Follet.
Même une fois la lecture complétée, je me demande encore qu’est-ce qui fait que je fus pareillement aspirée par ce roman. Tellement difficile de terminer un chapitre sans en entreprendre immédiatement un autre
Cette somme est construite en sept parties qui se développent en 91 chapitres et traversent 36 ans d’histoire: 1327-1361.
Je ne tolère généralement pas la violence (et pourtant, il y en a beaucoup dans ces pages: les guerres, les maladies, la peste); malgré tout, je poursuis. Pourquoi?
Les personnages sont très typés, les intrigues serrées, l’érudition historique et architecturale impressionnante. Et que dire du souffle puissant.
Il est désolant, pour ne pas dire désespérant, de constater à tout moment que plus de huit siècles plus tard l’humain n’a pas fondamentalement changé: l’ambition, la rivalité, la mesquinerie, la haine, la violence la jalousie, la soif du pouvoir et de la richesse, etc. habitent et animent toujours les sociétés.
Heureusement, il y a aussi l’amour et la générosité, l’idéalisme, la beauté et le génie.
Cette fresque est d‘abord historique mais le lecteur d’aujourd’hui y tire des fils ininterrompus jusqu’à notre monde.
J’ai dévoré ce livre.
Pour en lire un long résumé, voir Un monde sans fin sur Wikipedia.
—-
SOURCE:
FOLLET, Ken / Les piliers de la terre 3 Un monde sans fin / Robert Laffont / Paris / 2008 / 1286 pages / Traduit de l’anglais par Viviane Mikhalkov, Leslie Boitelle Hannahg Pascal / Titre original: World without end, / Copyright original / 2007