Un émouvant clarinettiste

20 novembre 2019

J’ai encore dans l’oreille non seulement le son mais aussi, et peut-être surtout, l’émotion ressentie par le jeu du clarinettiste solo de l’Orchestre métropolitain, Simon Aldrich, lorsqu’il était en dialogue avec la chanteuse invitée, Joyce Didonato, dans les airs de la Clémence de Titus de Mozart dimanche, le 17 novembre à la Maison symphonique de Montréal.

Connue, reconnue, appréciée et célébrée, Joyce Didonato est une artiste d’un grand raffinement.

Les instrumentistes d’un orchestre sont individuellement moins sous les projecteurs. Mais la beauté de cet échange entre la voix et la clarinette, échange qui a été un moment de grâce pour moi lors de ce concert, mérite une mention spéciale. Voilà pourquoi je salue et remercie particulièrement Simon Alddrich; son interprétation, ses arabesques souples et lumineuses étaient irrésistibles. Je suis sûre que Mozart, qui a écrit de si belles pages pour la clarinette, aurait été ravi de l’entendre et j’aime à croire que Aldrich joue cette partition avec bonheur puisque l’auditrice que je suis (et sans doute l’ensemble du public) ont vibré à cette splendeur toujours présente en moi.

Je suis convaincue que le public américain qui entendra de telles pages à quatre reprises lors de la tournée que fait présentement l’Orchestre métropolitain remarquera, entre autres, ce merveilleux clarinettiste qu’est Simon Aldrich que nous pouvons entendre régulièrement à Montréal.

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