4 août 2024
J’emprunte à Christophe Huss ce bref commentaire :
«Question distribution, nous rêverons encore longtemps de ce que nous avons entendu (…)»
au Festival de Lanaudière ce 4 août 2024.
Je ne doute pas que nous soyons nombreux à partager ce sentiment au terme de Aïda en version concert, tant pour la distribution vocale que pour l’orchestre et son chef, Yannick Nézet-Séguin.
L’énergie, le souffle dramatique, l’investissement émotionnel et les qualités techniques, tout contribuait à nous conquérir à nous émouvoir sans la partie théâtrale de l’oeuvre.
Un très grand moment de communion artistique dans un cadre non conventionnel.
Chapeau bas et merci à la vision, à la détermination et à la persévérance de la direction du Festival de Lanaudière. Mener à terme un aussi ambitieux projet exige de la foi et de l’acharnement.
Je ne peux m’empêcher de penser au fondateur de ce Festival, le père Fernand Lindsay, qui, de là où il est, est certainement très fier de cette remarquable réalisation dans un lieu somme toute en marge des grandes cités et des non moins grands temples de la musique et de l’opéra. Sa foi et sa vision se perpétuent.
—–
SOURCE:
HUSS, Christophe / Aïda, médaille d’or musicale / Le Devoir / Section Musique / 6 août 2024