Rosa candida, la tendresse en filigrane

29 mars 2017

En refermant le livre Rosa candida, c’est une bouffée de tendresse et de douceur qui m’envahit.

« (…) Nous progressons lentement à l’intérieur vers le chœur où le soleil va apparaître, rouge orangé, au point du jour. Peu à peu la lumière délicate se fraie un passage à travers les vitraux, comme un léger voile de coton blanc qui se déploie dans l’église. Ma fille est immobile, à califourchon sur mes épaules. Je mets ma main en visière et plonge le regard dans l’aveuglante clarté. C’est alors que je la vois, tout en haut, dans le vitrail du chœur, la rose pourpre à huit pétales à l’instant précis où le premier rayon transperce la corolle et vient se poser sur la joue de l’enfant. » p. 333.

C’est dans cette beauté que se noue le fil conducteur du récit.

Cette tendresse, tantôt discrète et même sous-jacente, tantôt plus explicite, sous-tend le récit.

Le récit est simple, lent, beaucoup nourrit du quotidien et de la nature. S’en dégage pourtant ce qu’il y a de plus beau et touchant chez l’humain.

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Source :

Audur Ava Olafsdottir, Rosa candida (roman) Éditions Zulma, Paris 2010 / Traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson.

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