30 octobre 2022
Odile Tremblay, dans un article du devoir du 30 octobre, René Lévesque, cinéphile, nous livre un texte enthousiaste sur une activité professionnelle de René Lévesque en 1947-49 : chroniqueur de cinéma.
C’est un livre préfacé par le professeur de cinéma à l’Université Laval, Jean-Pierre Sirois-Trahan qui lève le voile sur cette dimension de la carrière de cet être d’exception:
«Ces perles signées Lévesque se voient enfin réunies dans le recueil Lumières vives. Chroniques de cinéma 1947-1949 (Boréal), en librairie le 1er novembre.»
«Vingt-cinq ans à peine, mais quelle plume ! Quelle verve ! Quelle culture» S’exclame Odile Tremblay qui en cite quelques extraits.
«Pourquoi les films les plus moches s’éternisent-ils sur nos écrans tandis que les bons, à peine arrivés, aussitôt disparaissent ?» demande René Lévesque avec une acuité en survol d’époques. Ce surdoué muni d’antennes met le doigt sur tant de plaies culturelles encore vives qu’on aimerait inviter son regard de jeunesse à éclairer notre purée de pois. Mais il s’y sentirait sans doute aussi esseulé qu’au fond des années noires de Duplessis. »
Un article à lire absolument, mais aussi le livre à paraître, livre qui a soulevé l’enthousiasme de Odile Tremblay.
C’est aujourd’hui que je termine le tome 1 de la biographie de Guy Rocher né en 1924. René Lévesque est donc de la même génération que le sociologue, cette génération de laquelle a émergé des esprits forts qui ont contribuer à faire éclater les contraintes qui étranglaient les citoyens du Québec et qui ont créé les conditions nécessaires à leur réveil et à leur épanouissement.
La vie sociale est un continuum inspirant que l’on ne devrait pas bouder.
En la fréquentant, on ne cesse de créer des liens qui nous éclairent.
Source:
TREMBLAY, Odile / René Lévesque, ce cinéphile / Le Devoir, section Culture / Montréal / 30 octobre 2022