14 décembre 2022
Tenons-nous suffisamment à notre langue?
en lisant lien Le premier devoir de français prescrit par Jean-François Lisée dans Le Devoir du 14 décembre 2022, Je crains que NON.
La situation du français que sous-tend le texte se révèle pathétique et pourtant, les vagues de fond qui gonflent ne semblent pas ressenties par les citoyens même si le ministre, Jean-François Roberge déclare que
«tous les feux sont au rouge», «nous ne marchons pas vers le mur, nous courons».
Pourtant, le gouvernement ne bougera que lorsque les citoyens l’exigeront. Et l’ensemble des citoyens semble baigner dans l’indifférence à l’égard de la langue nationale du Québec.
La loi 101 a été votée en 1977. 45 ans plus tard, elle ne semble plus intéresser ceux pour lesquels elle a été conçue et promulguée. Le legs s’est dilapidé.
Triste! Infiniment triste!
À quoi tenons-nous vraiment?
Même pas à notre identité propre?
Quand je lis:
«La tendance à la dégradation est à ce point forte qu’il est possible que le point de bascule soit derrière nous».
Cela me fait si mal que je ne veux pas le croire.
Aurons-nous un sursaut d’énergie, de confiance en nous-mêmes et d’engagement? L’effervescence des années 60-70 au Québec que nous rappelle, entre autres, la biographie de Guy Rocher par Pierre-Duchesne aide à espérer. Mais il nous faut des leaders forts. Et ils semblent dans l’ombre présentement. Vivement qu’ils occupent la scène et nous mobilisent.
Source:
Lisée, Jean-François / Le premier devoir de français / Le Devoir / Section Actualités / 14 décembre 2022