21 avril 2025
Dans son article, Partir avant la fin,Jean-François Lisée s’exprime sur le vote par anticipation. Il n’y est pas favorable; moi non plus.
L’une des principales raisons est claire et simple: il peut se passer beaucoup de choses pendant la dernière étape de la campagne électorale, donc, avant le jour officiel de votation. Des événements et informations porteurs de sens et susceptibles de modifier les choix peuvent survenir. Pourquoi fermer la porte à ce qui peut nous éclairer davantage lorsqu’il n’y a aucune urgence ou contrainte?
On dit la présente campagne courte. Le vote par anticipation la raccourcit encore de 10 jours pour les gens pressées ou qui ne sentent pas le besoin d’en apprendre davantage.
Jean-François Lisée
«estime qu’une société libre ne doit pas contraindre ses citoyens à participer au vote, car le décrochage électoral est un choix. (…) cependant (…) une société qui a sa démocratie en grande estime peut multiplier les signaux indiquant aux citoyens que le jour du vote est à nul autre pareil, (…).»
Il est convaincu que
«Le jour du vote est le moment solennel où le pouvoir est délégué depuis les puissants aux citoyens, qui ont le dernier mot.»
Il précise:
«Tout ce qui désacralise ce rite, tout ce qui lui enlève son caractère formel et sérieux — exigeant, même — est néfaste.»
Je voterai le 28 avril. Aujourd’hui, mon choix est fait, mais je demeure ouverte et vigilante.
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SOURCE:
LISÉE, Jean-François / Partir avant la fin / Le Devoir / Section: Idées / 19 avril 2025