21 août 2017
C’est comme auditrice radiophonique que j’ai participé à l’événement MONTRÉAL SYMPHONIQUE vendredi, le 18 août dernier
J’étais à la fois curieuse mais aussi un peu sur mon quant-à-soi en considérant la composition du répertoire musical proposé: une sorte de pot-pourri qui me faisait sourciller. Malgré tout, je me suis mise à l’écoute et j’ai persévéré.
Dès le départ, c’est l’énergie déployée et investie dès les premières interventions qui m’a impressionnée. Puis, le choix de dépouiller l’événement de tout bavardage et d’insuffler aux enchaînements (quelquefois plus que surprenants) un rythme soutenu s’est avéré très heureux. Enfin, les techniciens du son ont, côté radio, réussi un tour de force qui a sûrement contribué à me garder à l’écoute.
Bien sûr, j’ai quelques réserves mais je les tais car je désire célébrer le talent qui m’émerveille toujours des gens de ce pays, talents artistiques, mais aussi talents organisationnels, techniques, logistiques, etc. C’est à cause de tous ces talents insuffisamment célébrés dans les médias que l’espoir est non seulement permis mais doit être cultivé.
Ce que j’ai entendu à la radio au lendemain comme commentaires a été désolant. On a nommé quelques artistes en ignorant systématiquement les contributions classiques et en faisant un silence honteux sur la contribution fulgurante du chef et arrangeur Simon Leclerc à la tête des trois orchestres pendant deux heures sans répit dans des styles les plus diversifiés.
Oui, Montréal a été symphonique et il le demeurera grâce à ses visionnaires, à ses téméraires, à ses êtres de passion, de conviction et de démesure, grâce aussi au public qu’ils entraînent et qui adhère à de telles ambitieuses réalisations.
Le Québec déborde de talents, c’est ma fierté et mon espoir.
Il a quelque chose à dire et le communique avec conviction, exubérance et émotion.