L’IA

4 Janvier 2025

À la section Éditorial du Devoir du 3 janvier 2025, deux textes nous sont proposés sur l’intelligence artificielle: celui de Jean Crevier L’IA ne peut rien pour sauver Homo sapiens et celui de Marc Boucher La non-intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle occupe une place croissante dans le discours et dans la pratique. Y réfléchir devient incontournable.

Jean Crevier déclare:

«L’IA ne peut rien pour sauver Homo sapiens».

Il conclut:

«Je crois sincèrement que l’intelligence artificielle est loin d’avoir atteint la maturité nécessaire et le génie pour assurer la compassion, l’empathie, le discernement et la volonté de négocier des compromis favorables au bien-être et à la survie de l’humanité.»

Entre sa déclaration péremptoire et sa déclaration conditionnelle, Jean Crevier fait la liste

«des menaces existentielles qui  pourraient (…) causer à terme son extinction. (…)» (soit celle de l’homo sapiens)

et la liste des outils d’espoir.

Marc Boucher s’attarde sur l’appellation non appropriée de «intelligence artificielle».

«Une machine (…) ne sera jamais intelligente… car elle n’a pas de corps. (…)».

«Une machine, aussi sophistiquée soit-elle, ne «veut» rien et ne sera jamais vivante, donc jamais intelligente.»

Tellement intéressant et important le sens des mots auquel on s’attarde trop peu.


Sources:

CREVIER, Jean / L’IA ne peut rien pour sauver Homo Sapiens / Le Devoir / Section : Éditorial / 3 janvier 2025

BOUCHER, Marc / La non intelligence artificielle / Le Devoir / Section: Éditorial / 3 janvier 2025

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