L’excellence

29 novembre 2020

«L’excellence», un mot peu à la mode! Il introduit et conclut pourtant l’article de Odile Tremblay dans Le devoir du 28 novembre : L’excellence, rempart du déclin.

Elle plante ainsi son propos :

«La langue et la culture sont des soeurs siamoises, qui vivent ou meurent l’une de l’autre. Et quand l’école ne parvient pas à former des citoyens maîtrisant leur langue maternelle tout le corps vital s’affaiblit.»

Comme ces soeurs sont mes passions, il va de soi que ce texte me touche. Voilà aussi pourquoi je désire le partager.

 «Comment améliorer les choses» se demande-t-elle?

Elle analyse les causes de cette réalité et pointe des avenues pouvant et devant la faire évoluer.

 «Combattre pour la culture devient (…) un pari sur l’avenir», écrit-elle.

«Tous les peuples ont besoin d’aspiration plus haute que les barreaux de leur quotidien. Autant les amener à rêver grand.»

Mais où sont les chefs de file, les motivateurs convaincus et convainquants, les leaders charismatiques?

 «Le Québec paraît condamné à l’excellence, s’en vouloir s’y résoudre», observe-t-elle.»

Associer l’eccellence à une condamnation n’a vraiment rien de constructif. Pourquoi s’y résoudre? L’excellence requiert la foi et la passion. Si, comme peuple, nous ne l’avons pas…

Et Odile Tremblay conclut avec cette interrogation :

«À quand cette aspiration à l’excellence dans le champ du français et de la culture?»

Il faut s’accrocher pour ne pas désespérer. Il faut entendre et lire des paroles de laqualité et de la lucidité de celle d’odile Tremblay. Voilà pourquoi je contribue à la faire découvrir.

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