23 septembre 2024
Nous avons régulièrement dans Le Devoir, entre autres dans la section Éditorial, la possibilité de lire des opinions de lecteurs qui documentent bien leurs points de vue et soulèvent des angles de réflexion enrichissants. C’est généralement très intéressant et très éclairant.
Je renvoie ici à la lettre de Michel Mongeau, « auteur, ex-professeur de philosophie et fier partisan des acquis du siècle de Voltaire, Diderot et Rousseau » qui commente le poste de madame La représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie et les objectifs qui y sont associés.
Je souhaiterais que le Premier ministre réponde aux questions de Monsieur Michel Mongeau ainsi formulées:
«Pourquoi nous faudrait-il, au Canada, une instance gouvernementale dévolue à combattre un tel moulin à vent conceptuel ? A fortiori, en quoi l’islam aurait-il à être protégé davantage que les autres religions de salut ? Les lois nationales et la Charte des droits et libertés de 1982 ne sont-elles pas suffisantes et équitables aussi pour les adeptes du Coran établis au Canada ? Devons-nous rappeler aux intéressés que ce pays constitue un État de droit dans lequel la séparation de l’Église et de l’État comprend nécessairement la religion islamique ? Au nom de quel critère l’islam aurait-il davantage de droits ? (…) Amira Elghawaby, (…) ne dispose d’aucune justification ou compétence reconnues pour s’immiscer dans les questions relatives à l’organisation des cégeps et des universités. Encore moins en ce qui concerne l’embauche et la gestion de leurs différents personnels.»
Je souscris à ce questionnement et m’inquiète des conséquences d’un tel privilège sur le tissu social.
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Source:
MONGEAU, Michel / Les propositions anachroniques d’Amira Elghawaby / Le Devoir / Section Éditorial / 17 septembre 2024
Lire aussi :
Nadia El-Mabrouk, François Dugré / À quoi sert au juste le poste de Amira Elghawaby / Le devoir / Section Idées / 23 septembre 2024