30 septembre 2022
C’est ce que nous avons pu apprécier ce samedi soir 24 septembre à la Maison symphonique de Montréal, cette remarquable complicité entre deux chanteurs d’exception:
Marie-Nicole Lemieux et Philippe Jaroussky .
Le programme entier était consacré à Haendel: des airs et des duos. Seul, le dernier rappel était de (Monteverdi)
La maîtrise vocale de ces chanteurs au service de l’émotion, (magnifiquement appuyés par Les violons du Roy, leur engagement et leur générosité, leur talent théâtral provoquent une intense communion avec l’auditoire qui ne voulait plus les laisser partir à la fin du concert.
On quitte la salle la tête, le cœur et l’âme imprégnés de beauté, un baume réconfortant en ces temps troublés que nous vivons.
Marie-Nicole Lemieux et Philippe Jaroussky aiment ce qu’ils font; nous le ressentons et nous les aimons. Ils nous donnent le meilleur d’eux-mêmes et nous les en remercions. Même Christophe Husse s’incline. Je n’ai jamais lu une telle critique de Husse. On dirait même qu’il regrette presque d’être obligé de reconnaître la perfection. C’est, de toute évidence, la preuve qu’il a une conception négative de la critique. On ne serait un bon critique que si l’on réussit à souligner la moindre faiblesse et quand il n’y en a pas, pas le choix de se rendre.
Il reconnaît que ce concert «s’inscrira en lettres d’or dans nos mémoires et dans la grande histoire des Violons». La réaction de l’auditoire l’a déjà proclamé.