30 mars 2020
Le théâtre à la maison, une résilience socio-culturelle admirable, réconfortante et même curative.
À peine quelques jours après la fermeture de tous les lieux de spectacles, nous nous retrouvons à la maison avec nos billets qui ne pourront être honorés, avec nos projets qui s’évanouissent (COVID19 oblige), mais aussi devant des initiatives plus qu’intéressantes: le radio-théâtre, pour ne mentionner que celles-là.
Je salue et remercie les individus dynamiques et les institutions de leur formidable capacité à rebondir et à s’adapter. Les crises peuvent mettre en lumière des ressources parfois en dormance.
C’est ainsi que, depuis l’Intérieur de mon domicile, j’ai été en communion avec trois pièces de théâtre en quelques jours:
Mademoiselle Julie de Strindberg dans laquelle David Boutin a excellé. (Théâtre du Rideau Vert)
Rouge de John Logan, traduction Maryse Warda. Une réflexion passionnante sur l’art. (Théâtre La Bordée)
Encore une fois, si vous permettez de Michel Tremblay dans laquelle L’interprétation de Guylaine Tremblay était absolument convaincante et la scène finale, très émouvante. (Théâtre Jean-Duceppe)
Viennent aussi à nous et chez nous l’opéra, le concert, etc. etc.
En présence de tant de beauté à l’intérieur de nos murs,, nous ne sommes plus seuls, nous sommes en communion avec toutes les émotions humaines universelles.
Je me suis toujours trouvée privilégiée d’avoir été mise en contact avec l’art et d’avoir pu développer un lien nourricier avec lui. Dans quelle que circonstance que ce soit, l’art me demeure un ami de survie.