Le sommet de la francophonie

5 octobre 2024

Si vous avez des rêves ou des illusions sur la pratique du français dans le monde et surtout sur l’institution qu’est l’Organisation internationale de la francophonie, je vous dirige vers le Contre-communiqué de Jean-François Lisée publié dans Le Devoir à la Section Idées.

Ce bilan cynique et dévastateur du 19e sommet est malheureusement réaliste.

Mais, au-delà des statistiques négatives, que fait l’OIF, et surtout ses membres, pour être à la hauteur de sa mission (si elle en a une), pour inverser les tendances? À moins qu’il ne s’agisse que de fournir un portrait de la situation.

Une autre organisation mondiale qui fait pleurer ou rager et qui engloutit sans doute des budgets désespérément stériles.

Selon Jean-François Lisée,

«L’OIF s’engage donc, comme d’ailleurs son pendant anglophone le Commonwealth, à faire semblant, et parfois à se convaincre, qu’elle a un rôle utile à jouer sur l’échiquier politique international. Elle continuera à brasser du vent, en feignant de ne pas être devenue, contrairement aux voeux de ses instigateurs, un pur instrument de politique étrangère des présidents français, instrument dont l’efficacité, (…) est décroissante.»

Où trouver l’espoir et le dynamisme?

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SOURCE:

LISÉE, Jean-François / Contre- communiqué francophone / Le Devoir / Section Idées / 5 octobre 2024

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