14 mars 2022
Je m’étais éloignée sans raison de la radio quotidienne à 21 h sur le 95.1 qui propose des entrevues généralement très intéressantes. J’y suis revenue sans savoir qui serait l’Invité et j’ai entendu le sociologue Jacques Beauchemin.
Tout en retraçant son parcours de professeur de sociologie, de sous-ministre, de directeur par intérim de l’Office de la langue française et de ses engagements de jeunesse, il décrit, avec lucidité et dans une langue directe, sa vision de notre société présente et de son devenir.
Je n’ai jamais entendu quelqu’un avoir le courage de dire publiquement ce que plus d’un pense sur plusieurs sujets sensibles dont la langue, l’identité, la démocratie, etc.
Je ne suis pas étonnée, parce que je partage plusieurs de ses lectures, mais tout de même ébranlée.
Ce n’est pas parce que l’on ne voit pas l’avenir tel qu’on le souhaite que l’on est pessimiste. Il y a une différence entre pessimisme et réalisme:
Jacques Beauchemin observe et projette.
Il ne rêve pas, même s’Il le préférerait.
Écoutez-le au XXIe avec Michel Lacombe.
Quand on se nourrit de tels penseurs, on est jamais seule; on est accompagnée et on chemine.
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