Le plaisir retrouvé de parcourir un livre en braille

25 juillet 2020

«IL y eut tant de silence cette année-là, qu’on entendait exister les choses fortement autour de soi.» p. 16

C’est avec Anne Hébert que je reviens à la lecture en braille après en avoir été privée depuis le début de la pandémie, donc, depuis des mois.

Les chambres de bois est le premier roman de Anne Hébert.

Il est court, ramassé, dense, avec peu de personnages mais de grandes tensions psychologiques. Il est dévoilé avec une belle écriture poétique.

 Un roman à la psychologie complexe, dure et tourmentée. Beaucoup d’ombre mais ou la lumière vaincra.

Rien de léger avec Anne Hébert. Beaucoup de passion et de tension. De la méchanceté même, générée par la souffrance.

Une lecture qui fait souvent mal mais que l’on ne veut interrompre. Il y a du souffle que l’on fait sien. J’ai bien aimé.

En quatrième de couverture

«Dans une cité industrielle, au bord de l’immense campagne canadienne, Catherine rencontre Michel. Il est le fils d’un «seigneur hautain». Elle est issue du prolétariat de la ville. En devenant l’épouse du jeune homme, en observant le couple sauvage que celui-ci forme avec sa soeur, Lia, c’est un monde secret qu’elle découvre. À l’intérieur des «Chambres de bois » vouées au culte du passé, la jeune femme étouffe. Mais la liberté reste a portée de mains. Elle s’incarne dans la résistance d’une servante, Aline, la silhouette d’un nouveau venu, le pays de lumière ou Catherine partira enfin. »

Source :

HÉBERT, Anne / Les chambres de bois / collection Points no 249, éditions du Seuil / Paris / 1996 / copyright 1958 / 172 pages

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