25 janvier 2021
«L’après-pandémie, vous en rêvez, (…)? Mais si on vous disait que le confinement, l’isolement et les restrictions de mouvement que vous subissez momentanément» se perpétueront, «comment réagiriez-vous ?» C’est pourtant «le lot habituel d’une seconde classe de citoyens, celle des personnes handicapées.»
Et l‘auteur énumère la liste des contraintes ponctuelles des confinés de la covid versus les contraintes permanentes des personnes handicapées.
Cette comparaison est de bon ton car je suis de plus en plus agacée par les plaintes et complaintes de tout un chacun qui y va de ses frustrations de bien nanti, de bien favorisé par la vie en dehors du virus et qui ne sait pas apprécier ce qu’il a parce qu’il ne pose jamais le regard sur ceux que la vie traite plus durement.
L’auteur invite ses lecteurs à «remarquer les similarités entre l’intense ségrégation» que les personnes handicapées subissent constamment et la «situation désagréable, quoique passagère» imposée à tous présentement.
Si la pandémie pouvait ouvrir les yeux et les coeurs, nous apprendre à apprécier ce dont la vie nous gratifie, nous enseigner qu’il est illusoire de croire que tout nous est dû, elle nous aura beaucoup enrichis individuellement et collectivement.
Lire:
L’énorme rattrapage à faire pour les gens handicapés / Jérôme Saunier – Personne en situation de handicap / Le Devoir, section Idées / 25 janvier 2021
Bonjour Nicole,
Depuis presque une année les personnes handicapées vivent une situation qui pèese de plus en plus au quatidien.
Les médias soulignent ce fait une fois de temps en temps sans trop insister… et on passe èa autre chose…
Pour que ce message soit retenu et surtout méditer par ceux que la vie a gâter ne faudrait-il pas le marteler comme le lavage des mains…
Je suis certaine qu’il y a des gens et des associations qui ont envoyés des demandes et des témoignages qui n’ont pas été retenu… pourquoi….
Merci èa M. Saulnier pour sa sensibilité envers les personnes handicapées, merci au Devoir pour la parution de cet article.