Le cadeau du jour

20 juillet 2020

Après plus de quatre mois sans lecture en braille (la pandémie ayant fait une croix sur la circulation postale des livres entre la Grande bibliothèque et ses abonnés du Service québécois du livre adapté), quel de fut pas mon plaisir de retrouver dans ma boîte aux lettres la clé qui me permet de récupérer trois sacs de volumes en braille (six volumes) correspondant à deux ouvrages: l’un de Anne Hébert et l’autre de Alberto Manguel.

Je n’ai pas été complètement privée de llecture pendant tous ces mois (Internet offrant un nombre illimité de ressources), mais ce contact avec le livre papier, le texte à toucher, à balayer sur la page (ce que l’afficheur braille ne permet pas), c’est un plaisir et une intimité retrouvés.

Toute personne qui éprouve une affinité particulière avec le livre papier me comprendra. On ne rejette pas les nouveaux formats mais on a développé un lien important avec le livre. Comme il m’a manqué, je fête son retour. Il m’accompagnera de nouveau à l’intérieur comme à l’extérieur, le jour comme la nuit.

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