18 juin 2022
Le titre du roman, L’amour humain de Andreï Makine, ne se reflète pas dans les premières pages du livre. Le climat de ces dernières est cruel, violent, désespérant même.
Un commentaire relevé sur Internet dit exactement ce que j’ai ressenti tout au long de la lecture que j’ai complétée malgré un si grand nombre de scènes insupportables que j’évite habituellement:
«(…) ce livre est une tragédie car il est rempli de déchirements divers au milieu de l’idéologie révolutionnaire.»
«Probablement pas mon préféré de Makine, mais toujours cette écriture d’exception pour décrire les sentiments humains et particulièrement l’amour» et, j’ajouterais, la nature, car je reçois aussi Makine comme un peintre des mots.
L’amour humain, oui, mais englué dans une humanité désespérante.
Je n’ai pas tout lu Makine, mais le titre qui m’a le plus rejoint à ce jour est: Au temps du fleuve amour.
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Source
MAKINE, Andreï / L’amour humain / Éditions du Seuil / Paris / 2006 / 294 pages