23 janvier 2022
C’est la première fois que je participe à l’événement montréalais de la Nuit de la lecture. C’est pourtant la 4e édition d’une telle soirée. Cette année, pour des raisons évidentes, l’activité est de nature virtuelle. Cette version de repli a au moins l’avantage de n’avoir pas de frontières.
«Pour une quatrième année consécutive, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ), la Fondation Lire pour réussir et leurs partenaires convient les librairies, les bibliothèques et les lieux culturels ou communautaires à célébrer la lecture le temps d’une nuit, au cœur de l’hiver.»
Parmi les 25 duos d’écrivains que l’on pouvait voir et entendre ce samedi 22 janvier 2022 entre 18 h et 23 h, nous avions donc la possibilité de prendre cinq rendez-vous. Je me suis inscrite à quatre et j’ai été profondément touchée par deux séances dont la durée était fixée à 45 minutes, durée très courte, trop courte, mais suffisante pour donner le ton, établir la communion ou faire jaillir l’étincelle.
Mes deux coups de cœur:
Anaïs Barbeau-Lavalette avec Femme forêt
Marie-Hélène Voyer avec Expo habitat / L’habitude des ruines.
La qualité des textes et le ressenti de la lecture étaient irrésistibles. Ces écrivaines m’ont convaincue de lire leurs ouvrages.
Yara El-Ghadban et Rodney Saint-Éloi avec Les racistes n’ont jamais vu la mer.
Texte puissant et témoignages vibrants; écriture à quatre mains et lecture à deux voix; moments émouvants d’authenticité. Ici encore, la lecture s’impose.
Oui, Les extraits offerts sont trop courts, mais, aussi bien choisis et aussi soigneusement lus, ils sont inspirants, convaincants même.
Heureux projet que cette Nuit de la lecture (courte nuit) qui m’a fait cadeau de découvertes prometteuses.
Ce genre d’événement, de la lecture personnalisée à haute voix, je le vois et le reçois comme un baume en ces temps qui bafouent nos habitudes. Pourtant, de nouvelles habitudes sont à saisir et elles peuvent être curatives.