J’aime vos questions, Monsieur Leblanc

9 juillet 2024

Monsieur Jean-Pierre Leblanc, fait écho à l’article de Mireille Elchacar sur La réforme du participe passé, une proposition raisonnée, dans Le Devoir du 6 juillet.

Il pose d’intéressantes et pertinentes questions auxquelles je souhaite que l’on réfléchisse et débatte sérieusement.

«Faut-il raser une colline parce que certains sont incapables de la gravir?»«La facilité est une pente savonneuse»

qui contamine trop de milieux dont celui de l’éducation.

Madame Elchacar s’indigne des 14 pages consacrées au participe passé dans Le bon usage de Grevisse.

Et monsieur Leblanc de répliquer:

«Et combien y a-t-il de pages dans un manuel d’ingénieur sur la construction d’un pont, combien dans un traité de médecine pour la réussite d’une opération?»

Et Monsieur Leblanc d’ajouter:

«Ne perdons pas de vue que la grammaire n’est pas seulement un outil linguistique: il y a une grammaire dans toute discipline, c’est-à-dire la connaissance des structures de cette discipline, sans quoi cette dernière risque de ne jamais être assimilée.»

«Le français oral, s’il ne s’appuie pas sur l’écrit, devient un jargon arbitraire sur lequel on perd toute maîtrise: on devient alors étranger à sa propre langue. (…),»

Ce n’est certainement pas ce que l’on souhaite!
Enfin, il faut l’espérer!

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SOURCE:

LEBLANC, Jean-Pierre / L’accord du participe passé / Le Devoir / Section Éditorial / 8 juillet 2024

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