25 mars 2025
Oui, j’ai beaucoup aimé ce livre: Baumgartner de Paul Auster, sa dernière publication. Je n’ai même pas envie d’élaborer sur les raisons de ce sentiment. Je partage ce qui en est dit en Quatrième de couverture:
«Un roman traversé par les forces de l’amour et de la perte, (…).»
Dans le même texte, l’éditeur résume le contenu du roman et le condense en ces mots:
«Sy Baumgartner (…) entame un voyage dans le grand palais de la mémoire. (…)».
Une réflexion telle que:
«Vivre, c’est éprouver de la douleur, (…), et vivre dans la peur de la douleur, c’est refuser de vivre» (p. 58)
s’imprègne dans mon âme.
J’ai lu ce roman en format braille abrégé papier, unique document dans le catalogue du Service québécois du livre adapté (SQLA) de la Grande bibliothèque (BANQ).
Ce qui me désole, c’est qu’il n’y a que ce titre de Paul Auster en braille papier abrégé. Les autres titres ne sont disponibles qu’en format audio ou en format braille électronique.
Pourquoi les lecteurs non-voyants n’ont pas accès à la lecture braille papier alors que toutes les autres bibliothèques regorgent de livres papier en imprimé même si des versions audios et électroniques sont également disponibles? Ayant moins de moyens d’accès à la lecture, pourquoi négliger et même supprimer l’un des formats de base, le braille abrégé papier dans la bibliothèque spécialisée?
Plus que désolant!
La meilleure façon de justifier cette tendance au Québec, c’est de négliger l’enseignement du braille.
Pourtant, lorsque l’on vit avec un handicap, Les outils compensatoires devraient être démultipliés et non réduits.
—
Source:
AUSTER, Paul / Baumgartnert / Actes Sud/Leméac / Arles / Montréal / 2024 / 200 pages