24 avril 2021
Heureusement que Jean-François Nadeau veille au grain et porte à notre attention d’autres éléments du patrimoine bâti qui risquent de disparaître dans l’indifférence générale.
Cette fois, il s’agit de l’avenir incertain de casernes centenaires de la Défense canadienne: Sherbrooke : Manège militaire (1909, )
Sherbrooke : Manège militaire Sherbrooke Hussars, (1839), etc.
«La Défense canadienne possède 286 édifices patrimoniaux du même type que ceux de Sherbrooke. Dans plusieurs cas, ce sont des bâtiments centenaires. Ils hébergent très souvent des unités de la Force de réserve.»
À la question du Devoir :
«Dans quel état se trouve le patrimoine immobilier aux mains de l’armée?»
on lit la réponse suivante :
«Le Répertoire des biens immobiliers fédéraux, administré par le Secrétariat du Conseil du Trésor, ne permet pas d’analyser les biens de l’État en fonction d’un critère patrimonial.»
La table n’est-elle pas mise pour que l’hécatombe des bâtiments patrimoniaux (ou qui devraient l’être) se poursuive allègrement tant du côté fédéral que du côté provincial?
Et qui s’émeut dans la population?
Tant que notre sensibilité à l’histoire ne s’éveillera pas, ne vibrera pas, tout ce qui est «vieux» et «fatigué» disparaîtra sans soulever d’émotion.
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NADEAU, Jean-François / Le salut incertain de casernes centenaires / Le devoir (Actualités) /24 avril 2021