Heureusement que des « veilleurs » et « réveilleurs» existent

25 mai 2023

L’éclaireur Jean-François Nadeau veille sur notre patrimoine; il nous garde en alerte en nous annonçant une autre perte non seulement possible, mais probable, celle d’un pont de fer, le Pont Paré qui enjambe la Rivière noire dans l’arrière pays de la petite municipalité de Saint-Valérien-de-Milton. Pourtant, il s’agit d’un pont de fer dont la valeur patrimoniale a été reconnue mais qui devient la proie d’agriculteurs.

«Sous la pression d’agriculteurs, une MRC (..) envisage de détruire un des derniers ouvrages de ce type au Québec». Pourtant «En Montérégie, la MRC des Maskoutains souhaitait préserver l’ancienne structure verte qui enjambe la rivière Noire.» Maintenant, elle «se dédie».

L’article Un pont de fer centenaire menacé de démolition est fort bien documenté et met en évidence la valeur patrimoniale  de l’œuvre, valeur reconnue depuis longtemps, et le vire-capot de la municipalité.

«Pour le MTMD, il ne fait pas de doute en tout cas que cet ouvrage «présente un intérêt patrimonial élevé».

La porte-parole régionale pour la Montérégie indique d’ailleurs au Devoir que, «lorsque l’évaluation par des experts révèle un indice patrimonial élevé, le Ministère doit prendre les mesures nécessaires avec ses partenaires pour en assurer la préservation».

Le fera-t-il?

Après avoir exposé les faits et les prises de décisions, Jean-François Nadeau se demande:

«Qui, au bout du compte, aura raison devant ce vieux pont?»

Les agriculteurs qui plaident pour un nouveau pont leur permettant d’utiliser leurs gros véhicules ou les rapports d’experts patrimoniaux et les règlements ministériels qui affirment sa valeur patrimoniale?

Encore une insensibilité! une inquiétude! Un conflit entre l’expansion et la conservation.

 Source:

NADEAU, Jean-François / Un pont de fer centenaire menacé de démolition / Le Devoir / Section à la une / 17 mai 2023

Lire aussi:

Histoire de pont, lettre signée par Denise Campillo, François Prévost, Jacques Tétreault, Hugues Bonenfant, Martine Leclerc et Yves Brousseau et publiée dans Le Devoir du 23 mai 2023

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