2 novembre 2019
Il y a un temps pour «passer l’halloween».
Il y a un temps pour distribuer des friandises à ceux qui se présentent déguisés.
Mais je n’avais jamais imaginé qu’il y aurait un temps où on viendrait m’en proposer en sonnant à ma porte et qui plus est, dans un immeuble où les enfants sont peu nombreux et où personne ne se manifeste pour en solliciter.
Voici une petite histoire fort sympathique, touchante et porteuse d’espoir pour moi, au second degré.
Le 31 octobre, 18 h environ.
Le carillon de la porte sonne.
Personne ne s’est annoncé.
J’ouvre et entends deux petites voix:
«Voulez-vous un bonbon?»
Grand étonnement de ma part!
Presqu’un malaise!
Ce serait plutôt à moi d’offrir des bonbons, mais l’étonnement me paralyse.
«C’est l’halloween à l’envers» m’exclamais-je!
Trouvant ce geste tellement surprenant, charmant et touchant, j’ai accepté la surprise (un carré de chocolat enveloppé) que j’ai dégusté avec gourmandise comme dessert en m’attendrissant du geste.
Émerveillée par cette réinterprétation de l’halloween, j’en ai parlé avec des voisins qui m’ont appris que ces enfants habitent l’immeuble et qu’ils se sont aussi manifestés à d’autres portes avec la même offre.
Alors qu’on vit dans un monde où l’on demande plus qu’on ne donne, ces enfants offrent au lieu de demander. C’est réconfortant.
Ce timide et chaleureux geste me va droit au coeur. Il est humanisant. Il provoque une étincelle de communication. Ces enfants, certainement bien entourés et inspirés, stimulent mes espoirs dans un monde où ils vacillent trop souvent.
À vous la parole pour partager d’aussi touchantes expériences.