Et ne pas s’inquiéter?

2 juillet 2024

À quelques jours des législatives en France et de la confrontation Biden Trump aux États-Unis, la réflexion de Jean-François Nadeau dans Le Devoir du jour, La droite n’existe pas, est plus que pertinente. Et son retour dans le passé est percutant:

«Lorsqu’il débarque à Montréal en 1937 pour exposer les dangers de la montée du fascisme dans le monde, l’écrivain André Malraux raconte, à ceux qui viennent l’écouter, comment un avion de son escadrille a été abattu en Espagne. Il parle de la nécessité de combattre, «pour le peuple et pour un idéal de dignité humaine». (…) Le Devoir, dans ses pages de l’époque, considère l’auteur de La condition humaine, prix Goncourt 1933, comme un vulgaire propagandiste. (…)»

«Nous le savons aujourd’hui: (…)André Malraux ne se trompe pas sur la nécessité de combattre le fascisme.»

Et pourquoi se tromperait-il près de cent ans plus tard?

Et Jean-François Nadeau termine son article sur ce constat:

«Quand une démocratie est malade, disait Albert Camus, le fascisme se presse volontiers à son chevet. Et ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles…»

Dans notre société de dolce vita,pour un bon nombre de citoyens, il serait urgent de regarder ailleurs que vers son nombril! Il n’y a pas de forteresse invincible autour de notre pays.

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Source:

NADEAU, Jean-françois / La droite n’existe pas / Le Devoir / Section Actualités / 2 juillet 2024

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