Du théâtre à la lecture et de la lecture au théâtre (suite2)

8 septembre 2023

En route vers La Traversée du siècle, je m’imprègne du troisième roman des Chroniques du Plateau Mont-Royal de Michel Tremblay: La duchesse et le roturier.  En fond de scène ici, c’est

«le monde du show business montréalais des années 40 et l’ensemble des personnages rencontrés dans les deux premiers volets des chroniques» (En quatrième de couverture)

qui animent le récit.

Entre le Prologue et l’Épilogue, l’histoire se développe en trois parties et se situe en janvier et février 1947 avec des Intercalaires qui ramènent en 1946.

C’est par une scène émouvante que s’ouvre le troisième volet des Chroniques du Plateau mont-Royal: les derniers moments de la grand-maman Victoire du petit Marcel, grand-maman dont l’auteur cite des réflexions tout au long du roman, réflexions qu’il nomme: Les dits de Victoire.

Si les longues descriptions de ce qui se passe dans les lieux de spectacles me pèsent, la capacité de l’auteur de faire ressurgir la profondeur et la détresse de l’humain récupère mon intérêt.

Chaque volet de ces Chroniques nous plonge dans des réalités différentes d’une même société, d’un même microcosme, ce qui en fait un portrait des plus éloquents et intéressants.

Source:

TREMBLAY, Michel / Les chroniques du Plateau Mont-Royal: La duchesse et le roturier / Les éditions Leméac / 1982 / 387 pages

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