18 décembre 2024
Un groupe d’intellectuels déclare, dans un article du Devoir du 18 décembre 2024:
«Refuser de voir les dérives islamistes compromet la défense de nos valeurs fondamentales».
Il suggère
«qu’aucun poste officiel ne soit associé à une minorité particulière, afin d’éviter une fragmentation accrue de notre société.»
Il rappelle
«que la religion n’est pas une race. (…) la race est immuable et n’est pas sujette à choix ou à transformation. Assimiler l’islamophobie à une forme de racisme revient donc à confondre deux concepts fondamentalement différents.»
Il explique que
«(…) exprimer des préoccupations quant à une religion, en particulier quant à ses variantes intégristes, ne relève aucunement d’une «phobie». Bien au contraire, il s’agit d’une attitude rationnelle, fondée sur une vigilance légitime et parfois salutaire. »
Il affirme que
«S’il est rarement acceptable de s’en prendre à des individus, critiquer des idées ou des comportements reste légitime.»
Il croit que
«Le premier ministre Trudeau n’en est pas à un paradoxe près. D’une part, il se positionne comme un ardent défenseur des droits LGBTQ+ et de l’égalité des sexes. D’autre part, il s’allie régulièrement à des figures dont les discours et »pratiques sont ouvertement contraires à ces valeurs fondamentales.»
Il nous apprend que
«Alors que le discours haineux est interdit au Canada, l’article 319 (3) b du Code criminel offre une exemption troublante: un discours homophobe ou sexiste peut être permis s’il s’appuie sur des motifs religieux. Cette exception, (…) révèle une contradiction profonde dans l’application des principes d’égalité et de justice.»
«En fin de compte, le problème du Canada ne réside pas tant dans l’islamophobie que dans l’islamocécité:une cécité volontaire et complaisante face aux dérives islamistes, qui fragilise nos principes démocratiques et compromet la défense de nos valeurs fondamentales. Refuser de confronter ces enjeux, c’est accepter de sacrifier les acquis de la liberté, de l’égalité et de la justice sur l’autel du multiculturalisme.»
Bien dit.
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Source:
Romain Gagnon, David Rand, Andréa Richard, Normand Baillargeon, François Dugré et Michel Virard /Islamophobie ou islamocécité? / Le Devoir / Section:Idées / 18 décembre 2024