10 mars 2018
L’Orchestre symphonique de Montréal a réuni, en un même concert présenté à la Maison symphonique de Montréal, deux personnalités musicales convaincantes: le pianiste Jan Lisiecki et le chef d’orchestre Lionel Bringuier
C’est par l’enregistrement des 24 études de Chopin que j’ai découvert Jan Lisiecki. Je l’ai retrouvé en récital, puis avec l’Orchestre métropolitain à Montréal. Mais ce concert m’a révélé le chef Lionel Bringuier.
Ce qui ‹saute aux oreilles› avec Jan Lisiecki, c’est la beauté et la richesse du son, sa palette de couleurs et de nuances, la souplesse et l’élégance de son phrasé, son jeu raffiné et sensible, puissant et énergique, sa lecture intelligente et son interprétation personnelle. Il a une vision de l’oeuvre exécutée et il nous en convainc. Le public l’a ressentie, puisqu’il a écouté avec une attention palpable, même si je regrette toujours les applaudissements d’une partie du public entre les mouvements d’une même oeuvre.
Les trois oeuvres symphoniques ont permis au chef de mettre en valeur les différentes sections de l’orchestre et l’excellence des musiciens. Encore là, de véritables peintures sonores nous ont été offertes.
Je pense, et me risque à dire, que Lionel Bringuier reviendra au pupitre de l’OSM.
Pour moi, deux belles soirées à la Maison symphonique de Montréal en une semaine: plaisir et baume pour les oreilles, le coeur et l’âme.
Je suis reconnaissante à la vie de m’avoir permis de pratiquer, fréquenter et goûter l’expression artistique et plus particulièrement la musique. Cette immersion dans la culture ne devrait pas être un privilège mais une réalité offerte à chacun.