Des paroles à méditer

28 mai 2022

Au fil de la lecture de L’allume-cigarette de la Chrysler noire de Serge Bouchard, dont le titre ne décrit en rien le contenu (il ne s’explique que dans le cadre de l’un de ses 75 textes), j’ai noté quelques réflexions que je regroupe ici comme une compilation de pensées que j’aurai besoin et sans doute avantage à méditer.

Je vous les propose.

«(…) dans nos relations dites objectives, nous mentons beaucoup, nous mentons tout le temps. À nous-mêmes, aux autres ainsi qu’à la postérité.» (p. 29)

Nulle parole n’est véridique ici-bas (pp. 28-31)

«(…) la politesse est le code culturel par excellence.» (p. 40)

Ma mère n’aimait pas les gens (pp. 39-40)

«La liberté absolue se rapproche étrangement de la solitude absolue.» (p. 67)

Lonesome cowboy (pp. 66-68)

Grand principe de la philosophie grecque: «Entre naissance et mort, il faut bien s’occuper». (p. 83)

Une auto dans l’entrée (pp. 81-83)

«Vladimir Jankélévich écrit: «Au temps qui passe, nos projets ne font ni chaud ni froid.» Prendre le temps, c’est prendre de l’eau dans notre main, une eau qui coule entre nos doigts, une eau qui fuit quoi qu’on fasse, qui nous échappe quoi qu’on dise. plutôt que de rager à essayer de la retenir, profitons de sa douceur, de sa caresse, de sa fraîcheur. Car le temps a arrangé tant de choses, il a lavé tant de plaies.». (p. 93)

Quand le temps manquera de temps (pp. 93-94)

 «Pascal écrit : C’est une maladie naturelle à l’homme de croire qu’il possède la vérité.» (p. 122)

Pascal n’était pas un radical (pp. 122-124)

«L’expérience et l’intuition nous commandent de nous méfier des vérités radicales». Pascal (p. 122)

Pascal n’était pas un radical (pp. 122-124)

«(…) il est bon de reconnaître que l’être humain qui pense vraiment à ce qu’il dit, qui réfléchit vraiment avant de parler, sera forcément entraîné dans les nuances du doute.» (p. 123)

Pascal n’était pas un radical  (pp. 122-124)

«Nous demandons à l’infini du vide ce que nous sommes venus faire dans cette noirceur. Et c’est le vide qui nous répond par un terrible silence. (…) comment justifier ce bref éclair que fut ma vie dans toute sa finitude? (…) Où serai-je dans ce vaste univers quand j’aurai franchi la cloison qui sépare le vivant de la mort? (…) « Mon corbillard transportera mon rien en direction de son nulle part». (p. 229)

Le vieux mur envahi par le lierre (pp. 228-230)

«Il est un temps pour apprendre à vivre, il en est un autre pour accepter de mourir.» (p. 207)

Vous êtes encore jeune, Monsieur Bouchard (pp. 207-209)

«Sport extrême, courses à obstacles, sauts et relais, réalisons-nous à quel point la vie nous étourdit, nous assomme? Rien n’est lisse, rien ne va de soi. Le mur n’est rien d’autre que la réalité et la réalité, trop souvent, est adverse.» (p. 202)

Frapper un mur (pp. 202-204)

Bien sûr, cette liste pourrait être beaucoup plus longue tellement les sujets abordés sont nombreux. C’est une base personnelle à enrichir.


Source:

BOUCHARD, Serge / L’allume-cigarette de la Chrysler noire / Montréal, Boréal, 2019 / 233 pages

Envoyer un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *