14 janvier 2020
Le RAAMM (Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain) diffuse régulièrement une infolettre: Écho du RAAMM.
Dans celle de janvier (13 au 19), deux articles parlent du braille dans des termes que je partage et qu’il me fait plaisir de lire, dont :
«Le braille participe à la construction de la pensée.»
«Les outils s’additionnent, ils ne s’excluent pas.»
«La bibliothèque publique d’Hutchison a ainsi inauguré une nouvelle aile pour une collection d’ouvrages en braille.»
(Les liens vers ces articles se trouvent aussi sur le site du RAAMM)
Aussi petites soient-elles, ces nouvelles sont rafraîchissantes, réconfortantes, devrais-je dire, à travers le «tapage» et même le «bouldosage» qui veut que l’audio soit la voie royale unique pour toute personne dont l’acuité visuelle ne permet pas d’utiliser l’imprimé.
Évidemment, la maîtrise du braille n’est pas le cadeau qui accompagne une perte visuelle. Il faut l’apprendre, le pratiquer, le fréquenter. Mais quelle maîtrise s’acquiert sans effort, sans engagement, sans dépassement de soi?