3 juillet 2020
Au hasard d’un processus d’élagage de cassettes audio accumulées depuis des décennies et avant de n’avoir plus d’appareils pour les écouter (technologie nous projetant vers d‘autres façons de faire et d’écouter), j’ai cueilli une «fleur» qui m’a charmée: la voix et la présence de la chanteuse Cecilia Bartoli dans d’un enregistrement de 1997 qui avait été oublié parmi tant d’autres depuis des lunes. Malgré ce support dit d’une autre époque (la cassette audio), la présence de Cecilia Bartoli est telle qu’elle hameçonne les oreilles, l’attention, le coeur et tout l’être. Oui, la voix est superbe, la virtuosité est éblouissante sans être éclaboussante, la technique vocale sans faille, le souffle et le phrasé impressionnants, mais, par-dessus tout, le raffinement, le charme, la sensibilité, l’intensité et le don. À chaque fois que j’entends de telles interprétations, je suis séduite dans le sens profond du terme. C’est un cadeau, un baume, une perfection rassurante et réconfortante, un modèle d’excellence.
Quand on aime, on désire partager. Voilà pourquoi Je vous propose quelques extraits de ce merveilleux enregistrement Decca An Italian Songbook 1997 avec Cecilia Bartoli et James Levine.
Vous y trouverez tellement plus que ce que communique mes mots et vous serez, je n’ose en douter, comblé par ces écoutes. Pour ma part, je vais me procurer le CD en remplacement de ma cassette audio car c’est un témoignage qui doit durer.
Vincenzo BELLINI, Vaga luna che inargenti
Gaetano DONIZETTI, Amore e morte
Vincenzo BELLINI, Il fervido desiderio
Vincenzo BELLINI, Dolente immagine di Fille mia
Vincenzo BELLINI, La farfalletta