17 août 2024
Mon fils ne revint que sept jours, est le premier titre de david Clerson que je lis.
Étrange relation d’une mère avec son fils pendant un court séjour partagé au chalet maternel en Mauricie.
À quelques reprises, j’ai failli mettre un terme à la lecture car l’ambiance m’était difficilement supportable. J’ai pourtant complété. Ce n’est pas un univers qui me convient.
Voici le commentaire recueillit sur Babelio:
«Une drôle d’odeur nous enveloppe à la lecture des premières pages du dernier livre de David Clerson. Un roman organique, composé de moisissures et de verdure, de champignons et d’humus. Alors que son fils est de retour après une longue absence, une mère nous raconte ses errances, entre intro- et rétrospection, au rythme des souvenirs des lettres envoyées par cet homme parti depuis des années mais retrouvé pour un temps. La forêt s’entremêle dès lors à la folie dans les mots rapportés de ce fils perdu, psychiquement infecté, qui partage ses hallucinations contagieuses dans un bouquet de matières en décomposition.»
«Ce court roman dépeint la beauté singulière de la forêt : les champignons, la flore et la sphaigne, dont l’étrangeté fascinante s’accorde aux récits…»
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Sources:
CLERSON, David / Mon fils ne revint que sept jours / Héliotrope / Montréal 2023 / 126 pages