13 avril 2017
J’avais vu Robert Gadouas dans Caligula il y a des lunes et j’en avais gardé une très forte impression.
Ce que j’ai entendu cette semaine au Théâtre du Nouveau Monde est d’une remarquable intensité de la part de l’ensemble de la distribution. La puissance du texte et du jeu nous entraîne à la frange de l’intolérable.
Je tiens à souligner la qualité de la langue, de la diction, de la prononciation et de la projection, qualités trop rares sur nos scènes depuis trop longtemps.
La troupe aurait mérité beaucoup plus de bravos qu’elle n’en a entendu mais je suis sûre qu’elle comprend que le propos nous étrangle et que nous avons besoin de temps pour décanter.
Du grand théâtre que j’apprécie et je ne suis pas la seule car la qualité de l’écoute du public en est une preuve.