Bonnes fêtes maman!

14 mai 2017

Photo de ma mère Yvette BouthillierMaman naissait le 14 mai 1915; elle a donc 102 ans aujourd’hui, mais je ne peux plus entendre sa voix, la toucher, l’embrasser, depuis le 28 janvier 1999.

C’est doublement sa fête puisque ce dimanche est celui consacré à toutes les mères.

C’est dans l’isolement et le souvenir que je célèbre maman. J’aurais aimé la faire revivre, partager ce qu’elle a été pour moi et pour les autres, en somme, la ramener parmi nous pour quelques instants; lui faire une fête, quoi!  Comme elle en a tant organisées!… Mais ce n’est pas parce que nous avons la même mère que nous avons la même relation avec elle, que nous éprouvons le même besoin de nous la rappeler, de lui rendre hommage de cette manière.

Comme tant d’autres, j’ai pris ma mère pour acquise. J’ai probablement beaucoup exigé d’elle. Mais son amour silencieux, sans limites, sans relâche n’a jamais failli. À travers de trop nombreuses et trop cruelles épreuves, tu es demeurée, maman, le gibraltar exigeant, le phare rassurant, l’ancre sécurisante.

C’est auprès de toi que j’ai appris le courage de faire face à mes propres tempêtes dévastatrices, car je t’ai vue vivre au quotidien souvent secouée par des ouragans, abîmée mais jamais détruite.

Souvent éloignées par les circonstances et contraintes, je t’ai toujours sue présente, préoccupée de moi.

Je crois que tu sentais et savais mon très profond attachement et mon infinie reconnaissance. Tu comprenais aussi mes ambitions et mes combats. Mais je suis triste de n’avoir pas été capable de mettre plus souvent des mots sur l’intensité de mes sentiments.

Tu as été et tu demeures le plus précieux cadeau que la vie m’ait fait : une mère infiniment aimante, présente, accueillante et généreuse, intelligente, travaillante et dévouée, courageuse, fière, créative, curieuse, ouverte à la connaissance et au beau, capable d’abnégation pour ne pas couper les ailes.

Merci maman de toute l’aide que tu m’as procurée même dans mes projets que tu ne partageais pas nécessairement mais que tu as toujours respectés, me sachant souvent indomptable.

Tu as basculé dans l’autre monde en demeurant vivante jusqu’aux derniers instants. Aide-moi à faire de même.

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