25 février 2024
Merci à Marie-Andrée Lamontagne, elle-même autrice et écrivaine, éditrice et journaliste, qui nous rappelle ou révèle Antoine Gérin-Lajoie, son parcours et ses romans: Jean Rivard, le défricheur (1862) et Jean Rivard, économiste (1864).
«D’abord parus en feuilleton dans des revues, ces deux romans méritent mieux que de sombrer dans les oubliettes de l’histoire littéraire malgré leur succès initial, car ils peuvent être lus aujourd’hui — et avec plaisir — comme un manuel pour apprendre à vivre indépendant, libéré des servitudes et des faux besoins du capitalisme postindustriel.»
«La plupart des gens l’ignorent en fredonnant la fameuse complainte Un Canadien errant, mais c’est lui qui en a écrit les paroles. En 1842, un garçon de 18 ans, alors en classe de rhétorique au séminaire de Nicolet, chante ainsi, de manière poignante, la douleur d’un patriote déporté en Australie après la répression des Troubles de 1837-1838.»
Le passé nous apprend toujours sur nous-mêmes parce qu’il met tout en perspective en ouvrant les horizons. Ne craignons pas de le consulter.
Source :
LAMONTAGNE, Marie-Andrée / L’autarcie est dans le pré avec Antoine Gérin-Lajoie / Le Devoir / Section Le devoir de littérature / 24 février 2024