Faut-il être né à l’extérieur du Québec pour le célébrer pareillement?

28 décembre 2024

«Il y a neuf ans, j’ai pris la décision de quitter la Nouvelle-Angleterre pour le Québec, un endroit qui m’offrait la possibilité de retrouver et de nourrir une identité culturelle que je craignais de perdre. Le Québec, avec sa société francophone dynamique et ses traditions distinctes, m’a depuis donné un sentiment d’appartenance et de fierté. Mais en réfléchissant à mon parcours, je suis frappé par le fait que le Québec lui-même sous-estime souvent ses forces et son caractère unique.»

Rémi Francoeur élabore son témoignage et ses observations dans son intéressant texte.

«Le Québec est un chef de file à bien des égards, mais nous profitons rarement de l’occasion pour nous en vanter.»

Le signataire en fait la démonstration.

«(…) malgré toutes ces réalisations, le Québec hésite souvent à s’approprier sa spécificité et à raconter son histoire.

Il les dénombre.

«Nous passons simplement plus de temps dans les médias à parler de ce qui ne fonctionne pas ici qu’à parler de ce qui nous fait briller. Chaque fois que l’on parle de nos points forts, on ajoute toujours une mise en garde du type «oui, mais il y a aussi ceci». En tant que personne ayant embrassé la vie au Québec et ayant fait l’expérience directe de la vitalité de sa culture, je crois qu’il est temps pour nous de nous débarrasser de notre modestie. Célébrons et nommons les nombreuses raisons pour lesquelles le Québec est exceptionnel. Nous sommes sacrément bons, faisons en sorte que tout le monde le sache.»

Un magnifique cadeau de fin d’année que ce texte et une suggestion de résolution À mettre en pratique.

Merci Monsieur Francoeur!

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Source:

FRANCOEUR, Rémi / Après neuf ans au Québec / Le Devoir / Section: Éditorial / 28 décembre 2024

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